Ce soir, je devrais être au froid, et à la pluie, pour jouer un match de coupe. Le match a été annulé, et je me retrouve sans trop savoir comment occuper mon temps. Ironiquement, bien que cette météo ne semble pas des plus adaptées, j’irais volontiers jouer ce match.
Mais je suis là, à tenter de tuer mon ennui, et à écouter L’effet papillon, de Bénabar. Je ne sais pas trop où conduit cette réflexion, mais je suis prêt à en suivre le chemin pour un temps.
Un hôtel un après-midi
Aventure extra-conjugale
Puis le coup d’boule de son mari
Alors si ton nez te fait mal
C’est l’effet papillon
C’est normal fallait pas te faire choper
Si par contre t’as mal au front
Ça veut dire que c’est toi l’mari trompé
C’est agréable de se sortir les choses de la tête en les écrivant. Pourtant je ne me sens pas encore assez à l’aise pour y mettre toutes mes pensées. Sûrement que d’avoir comme auditoire sa propre famille a un effet de filtre. Peut-on réellement être parfaitement honnête face aux personnes dont l’avis est le plus important ? On préfère sans doute adapter ce que l’on montre à ce qu’on pense qu’ils attendent. Ainsi on s’assure de ne pas se voir rejeté.
Il faut le dire aux gens quand on les aime
Comme ils comptent pour nous chaque instant
Les mots doux c’est mieux qu’un beau requiem
Et tant qu’on est là, bien vivant
Tout se dire tant qu’il est temps
Voici les paroles que m’a soufflé Patrick Fiori, dans un très bon timing.
On dit souvent que le hasard fait bien les choses (on le dit plutôt quand ça nous arrange, dans les faits). Mais je crois que c’est vrai. Après tout, d’un point de vue scientifique, la simple existence de la vie est le fruit d’un hasard, d’une si faible probabilité que certains ont dit qu’il était plus probable qu’un Être supérieur existe et soit à l’origine de ce hasard.


Je suis vraiment content de ne pas t’avoir distrait lors de cette soirée d’ennui en te proposant un let’s play sur Discord.
Pourquoi ? Parce qu’en tuant le temps, tu as laissé ton esprit se matérialiser sur ton blog, et le texte que tu as écrit est vraiment très intéressant. Il suscite en moi de nombreuses réflexions que je vais développer ici.
En attendant, n’arrête pas d’écrire : tu viens de goûter à une drogue dont il est impossible de se passer.